nom : Radcliffe, son nom est purement britannique. On ne peut pas dire qu'il soit très fier de son nom, enfin c'est surtout ce qu'il signifie qui ne le rend pas très fier. L'aristocratie britannique, si il pouvait ne jamais avoir fait partie de tout ça, ça l'enchanterait → prénom : Liam Castiel, il tient son second prénom de son grand-père paternel. Quant à son premier prénom, c'est sa mère qui l'avait choisi car elle avait rencontré un jour un homme s'appelant ainsi et, étant mort prématurément, elle avait voulu lui rendre hommage en appelant son fils ainsi. → âge : Il a trente-cinq ans et va sur ses trente-six. → date et lieu de naissance : Il est né le vingt-deux avril mil neuf cent soixante-dix-sept à Londres, Angleterre. Mais, il n'a vécu là-bas que pendant dix ans avant de déménager à Blue Hills à cause d'une opportunité de travail pour son père. → métier/occupation :Il est professeur d'histoire de l'art à l'université de Blue Hills, une véritable vocation pour lui et il refusait de laisser ses parents l'éloigner de celle-ci. → origines : Il est entièrement britannique. → statut civil : il est actuellement en instance de divorce, cela fait très longtemps qu'il n'est plus heureux en ménage. Cependant, il est également amoureux d'une autre femme, avec qui il avait trompé son épouse et qu'il veut reconquérir maintenant qu'il va divorcer. → groupe : Il est peut-être devenu professeur d'histoire de l'art, mais Liam est avant tout un artiste dans l'âme, alors il fait partie du groupe Picasso → avatar : Daniel Gillies.

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? Cela dépend l'enjeu, ou encore les circonstances. Je dois l'avouer, je ne suis véritablement joueur, et ce genre de jeu peut avoir des conséquences, et parfois même des conséquences graves. Doit-on placer toutes ses envies, toutes ses espérances dans un jeu idiot ? Je ne le crois pas non. Il faut savoir faire face à ses choix, il faut savoir contrôler sa vie. 2. Quel a été votre tout premier pari ? Je crois que ça a été un deux en un. Ce fut lorsque j'ai épousé Emily, et que j'ai entamé mes études d'art. Mes parents étaient contre ces études. Pour eux, je devais faire des études plus sérieuses, des études de Droit ou quelque chose de ce style. Alors, le pari, c'était d'épouser Emily que mes parents adoraient et de pouvoir faire les études que je voulais. Bien sûr, ils m'en ont quand même voulu. Mais j'avais épousé Emily. Je l'aimais après tout. Je le croyais en tout cas. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? Cette fois, je crois que c'est bel et bien le mariage avec Emily. Nous étions beaucoup trop jeunes. Bien sûr, c'était la raison pour laquelle nous avions écouté nos parents et que nous nous étions mariés. C'était une erreur, nous nous aimions oui mais pas d'un véritable amour. Le véritable amour, je l'ai connu plus tard, avec une étudiante.

est issu de l'aristocratie britannique ◇ est un homme ayant beaucoup de classe et d'élégance du à son éducation même si il a tout fait pour s'éloigner de ce monde ◇ devenir prof' était pour lui une véritable vocation ◇ est un artiste dans l'âme, il a toujours aimé dessiner et il dessine toujours ◇ est un homme d'honneur ◇ ne s'attendait pas à tomber amoureux d'une étudiante, car il est un homme qui accorde beaucoup d'importance aux règles ◇ a tendance à se montrer trop protecteur envers ceux qu'il aime, notamment et surtout avec sa nièce, Birdie ◇ a tout fait pour s'éloigner de ses parents et du monde dans lequel il a été élevé ◇ s'est rendu compte, en tombant amoureux de Jennalyn notamment, qu'Emily était sa meilleure amie mais n'était pas son épouse ◇ n'est pas quelqu'un de violent, mais il peut paraître froid aux premiers abords ◇ peut se montrer blessant mais cela arrive rarement ◇ aurait bien voulu avoir un petit frère, et c'est sans doute pour ça qu'il se comporte avec Judicaël comme un grand frère ◇ bien d'autres choses encore sont à découvrir sur Liam...

pseudo Purple, mais je m'appelle Alison. → âge Vingt ans et j'aurais vingt-et-un au mois de juin. → comment as-tu connu le forum Je l'ai connu sur PRD, j'avais même posté dans la fiche de publicité, mais je ne comptais pas craquer à la base . → avis sur le forum Comme je l'ai déjà dit, j'adore Jeux d'enfants alors le contexte m'a plu, et puis après être passé d'abord par la zone invités, ça m'a l'air accueillant et tout (aaà. → personnage inventé ou scénario C'est le scenario de Jennalyn. → dernier mot Ben, vous allez m'aimer quoi .

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« Oui, je le veux » Je les avais dit ces quatre mots. Je les avais bien dits. Aujourd’hui, cela me paraissait loin, cela me paraissait ridicule aussi. J’étais trop jeune, bien trop jeune. Et à bien y réfléchir, je voulais tellement aller à l’encontre de ce que mes parents voulaient. C’était le marché, ils acceptaient mes études d’art afin de devenir professeur et j’épousais Emily. Je l’avais épousé mais ils n’avaient pas accepté pour autant mes études, mes choix de vie. J’avais tout fait pour me tenir éloigné de toute cette histoire d’aristocratie. Je devais toujours bien me tenir parce que j’étais un Radcliffe. Quand nous avions déménagé à Blue Hills, j’avais dix ans et, naïvement, je croyais que ça allait changer. Mais, finalement, ça avait été pire. Mon père avait ouvert son cabinet d’avocat, ça fonctionnait bien. Mes parents se croyaient tellement supérieurs. Toute ma famille se croyait supérieur. C’était à en vomir. Je m’étais promis qu’un jour, je sortirais de tout ça. J’aimais Emily. Du moins, je le croyais à l’époque. J’étais loin de me douter de ce que j’allais vivre par la suite. Ça m’était en quelque sorte tombé dessus. C’était il y a presque quatre ans. Cela faisait déjà quelques années que j’enseignais l’histoire de l’art à l’université de Blue Hills. J’adore mon métier. En fait, c’était la seule chose qui me faisait avancer. Contrairement à mon mariage qui ne rimait à rien. Emily et moi n’étions pas heureux. Nous n’étions pas faits pour être ensemble, amoureusement parlant. Elle était beaucoup plus ma meilleure amie que mon épouse. Et puis, je l’avais rencontrée. Jennalyn. Je rentrais de Londres. Son regard, ses cheveux, elle m’avait hypnotisé. Quand elle avait fait tomber ses papiers, je n’avais pas hésité, je m’étais approché d’elle. « Puis-je vous aider mademoiselle ? » Elle avait levé ses yeux vers moi. Nos regards s’étaient croisés et quelque chose se passa en moi. Quelque chose d’indescriptible. Quelque chose de fort. Sans attendre de réponse de sa part, je m’étais accroupi pour l’aider. « Merci. Je suis tellement maladroite ces derniers jours. Désolée, vraiment. » J’avais souri face à sa réaction. Je la trouvais belle, très belle. « Y a pas de quoi. » Je me relevais après lui avoir tendu ses papiers et tendis ma main vers elle afin de l’aider à se relever. Son contact était doux, un frisson me parcouru. Je ne voulais pas lâcher sa main mais il le fallait. Je devais cacher mon trouble, je n’avais jamais ressenti quelque chose de similaire, même pas avec Emily. Je n’arrivais pas à le définir. « Mon aide est-elle si agréable ? » J’avais employé un ton plutôt ironique. Je me moquais un peu mais son sourire m’indiqua qu’elle avait compris que ce n’était pas bien méchant. « Que voulez-vous, je suis obstinée. » J’avais eu un petit rire avant de continuer. « Je m’appelle Liam. » Il aurait été normal que nos chemins se séparent. Cependant, il semblait que nous allions tous les deux dans la même direction. Ce qui étonna la jeune femme. « Je n’y crois pas, vous vous rendez à Blue Hills ? » Elle était totalement surprise. Sa réaction faisait également naître en moi de la surprise. « Euhm, oui. Je vis là-bas. Qu’y a-t-il de si étonnant à ça ? » Seulement, en posant la question, la réponse me vint de suite. « Ah oui, je sais, presque personne ne va à Blue Hills. » Je souris. Blue Hills était une petite ville. Je m’étais toujours demandé pourquoi mes parents étaient venus ici alors que Londres était une ville magnifique et que l’on s’y plaisait là-bas. Mais, bien sûr, je ne pouvais pas comprendre, c’était une question de business comme dirait mon très cher père. « Moi de même. » Alors là, je me disais que c’était de plus en plus bizarre cette rencontre. Mais, ça me donnait envie d’en savoir plus sur elle. « Et puis-je savoir pourquoi vous y retournez si chargé si ce n’est pas trop indiscret ? » Cela pouvait passer pour de la curiosité, et, honnêtement, c’était exactement cela. Cependant, je ne saurais expliquer quoi mais quelque chose en elle m’attirait. Je ne savais pas si c’était sa beauté, sa voix, son sourire, son charme, son apparente gentillesse. Je ne le savais pas mais je ne voulais pas rompre la conversation. « L’université. » Tout comme moi, elle était à l’université, mais je ne l’imaginais pas du tout en tant que professeur. Elle paraissait un peu jeune, ce que je fis immédiatement remarqué. « Vous êtes enseignante ? Je vous aurais cru un peu jeune pour cela. » Elle avait légèrement ri. Son rire était aussi envoûtant que son sourire. « Effectivement, je ne suis qu’étudiante en art. » En art ? Elle se rapprochait très sérieusement de la femme dont j’avais toujours rêvé. Pas qu’Emily ne soit pas une femme géniale, mais contrairement à l’époque où nous étions au lycée, elle ne me correspondait pas. Tout comme je ne lui correspondais pas d’ailleurs, malgré ce qu’elle pensait. Nous avions continué à discuter durant le trajet. Elle était peut-être qu’une étudiante mais je me moquais de son âge, elle se comportait telle une adulte et c’était ce qui importait quand on parlait avec quelqu’un de plus jeune que soi. Avant même que je puisse m’en apercevoir, nous étions liés.

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« Emily, ça suffit maintenant. » Je regardais ma femme, j’étais du genre calme mais cette fois, c’était la goutte d’eau. Elle venait de m’accuser de la tromper. Ce qui n’était pas le cas. Pas encore. Oui, j’avais revu Jennalyn. A dire vrai, j’étais même son professeur. Donc je la voyais régulièrement pendant la semaine. Quoi qu’il en soit, il ne s’était rien passé avec elle et les accusations d’Emily me mettaient hors de moi. « J’en ai marre. Qu’est-ce qu’on fait ensemble ? Tu peux me le dire, toi ? Nous avons écouté mes parents, tes parents, rien d’autres » Emily fronça les sourcils. « On s’aimait. » Voilà, elle avait dit le bon mot ; aimait. « Tu vois. Écoutes toi, Em’ ! On s’aimait. Point. » Pourquoi je réagissais comme ça ? Je n’en savais rien. Le visage de Jenna s’imposa en moi, comme une évidence. Mon épouse s’approcha de moi. « Je t’aime. » Son ton doux et bienveillant me radoucit, et je la laissais me prendre la main. « Moi aussi, je t’aime. Mais, ce n’est pas l’amour que l’on croit. » Je vis dans ses yeux une lueur d’incompréhension. Lueur qui ne fit que passer avant qu’elle comprenne ce que je voulais dire. Nous nous aimions oui, mais d’un amour platonique. « Tu te trompes. » J’avais légèrement souri, compréhensif, bienveillant, et je l’avais embrassée sur le front. « J’ai cours. » J’avais quitté la maison avec une pointe d’amertume dans le cœur. Nous ne pouvions pas rester ensemble. Je savais que j’aimais Emily comme ma meilleure amie seulement, et que j’étais tombée amoureux d’une autre. Un amour interdit mais que je ressentais tout de même. J’avais eu le coup de foudre pour Jennalyn à l’instant même où elle était apparue dans mon champ de vision à l’aéroport. Rien ne s’était encore passé. J’étais son enseignant, elle était mon étudiante. Rien ne pouvait se passer. Effectivement, j’avais cours. Avec la promotion dont faisait partie la jeune femme. Et, je devais la voir suite à un de ses devoirs. J’avais complètement oublié ce détail. Mais c’était mon rôle de la recevoir. « Je m’attendais à pire avec ce que tu m’en disais et peut-être à mieux avec ce que j’espérais de toi. Mais, ça reste très bon. » Jenna était une étudiante appliquée et passionnée. Tout comme je l’étais à son âge. Son devoir restait bon mais elle était capable de grandement mieux. Je le savais. Elle essaya de s’excuser, me parlant de son frère. Mais je ne l’écoutais pas. La dispute que j’avais eue avec Emily me revenait en tête. Puis, je souris. C’était tellement évident. J’étais complètement amoureux de cette jeune femme, éperdument. Et j’avais beau essayé de ne pas y penser, de faire comme si ce n’était pas réelle. Ça l’était. Au diable les règles ! Je les avais respectées toute ma vie. Au détriment de mes propres envies parfois. Je m’étais approché d’elle. « Il y a quelque chose… » Elle eut à peine le temps de dire « Quoi donc ? » Que j’avais posé mes lèvres sur les siennes. Un baiser doux, j’avais l’impression d’être ailleurs, de ne plus être dans mon bureau, avec une étudiante. Mais soudain, ma conscience me rattrapa et je m’écartais d’elle. « Je… Je suis désolé, Jennalyn. » Je ne pouvais pas faire ça. Non, je ne pouvais pas maudire les règles. J’étais un homme qui suivait les règles. J’étais comme ça. Je fermais doucement les yeux alors qu’elle posait sa main sur ma joue. J’étais certain de ne jamais me lasser de son contact, de sa peau. Et maintenant que j’avais goûté à ses lèvres, j’étais certain de vouloir y goûter encore. « Ton professeur. Je suis ton professeur, le reste important peu. » J’étais loin de me douter d’à quel point je me trompais.

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« Je t’aime, Jenna’ » Peut-être mais je le voyais dans ses yeux, ça ne changeait rien pour elle. Elle voulait en finir de nous. Elle n’en pouvait plus d’être ‘l’autre femme’, d’être la maîtresse. C’était compréhensible après tout. Je ne voulais pas qu’elle me quitte, je ne savais pas si je pourrais le supporter. Elle était celle que j’aimais, je le savais à présent. Elle était celle que j’avais toujours voulu avoir. Pourtant, c’était fini. En rentrant chez moi, j’avais presque réussi à me persuader que c’était mieux ainsi. En retrouvant Emily, je savais que je ne pouvais pas continuer à être avec elle. « On peut pas continuer comme ça, Em’ » Mon ton était résigné. Au fond, j’étais perdu. Jennalyn venait de me quitter. Je ne savais plus où j’en étais. Cela faisait deux ans que l’on se voyait. En cachette, il était vrai mais ça ne m’empêchait pas de l’aimer. De nous aimer. Du moins, c’était ce que je croyais. C’était mieux ainsi. Ça devait l’être. Il le fallait. « Qu’est-ce que tu veux dire, Liam ? » Ma femme ne me comprenait. Ou plutôt, elle faisait comme si elle ne comprenait pas. Emily n’avait jamais su se rendre à l’évidence sur le fait que nous n’aurions jamais dû nous marier. Tout comme Birdy ne devra pas épouser Judicaël si elle ne le souhaitait pas, simplement parce que ses parents le voulaient. C’était ce qu’il s’était passé avec Emily, nous avons laissé nos parents nous dicter ce que nous devions faire. Mais nous étions trop jeunes, trop naïfs, nous ne connaissions rien à la vie. Judicaël avait beau être mon meilleur ami, je n’étais pas sûr de vouloir que ma cousine vive la même situation que moi. En arrivé là, à se demander pourquoi. « Je t’ai trompée, Emily. Avec une de mes étudiantes. Elle m’a quitté. » Mon regard se fronça alors qu’Emily affichait un léger sourire. « Je sais. J’te pardonne. » Je hochais la tête en signe de négation. « Non, tu peux pas faire ça. Je t’ai trompée ! Je suis tombé amoureux d’elle, je l’aime. » Je ne ressentais aucune colère. En fait, j’avais l’impression de ne plus rien ressentir du tout à cet instant. Je voulais simplement en finir de tout ça, en finir de tout ce mensonge. Pourquoi Emily ne le voulait pas ? Elle posa une main sur sa joue. Dans ma tête, je me remémorais Jennalyn posant sa main sur ma joue la première fois que je l’avais embrassée. « Laisse-nous une seconde chance. On la mérite, tu crois pas ? » Non, je ne le croyais pas. On était mariés depuis près de quinze ans. Des secondes chances, des nouveaux essais, des tentatives de sauvetage, on en avait déjà eus. « S’il te plaît. » Son ton était suppliant et lorsqu’elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres que les miennes, je n’avais pas eu la force de la repousser. C’était mal, je le savais. J’avais l’impression de profiter d’elle. Mais, je n’avais tout simplement pas eu la force et j’avais prolongé son baiser. La dernière fois que nous avions fait l’amour était avant que je sois avec Jennalyn. Encore une preuve que nous n’étions plus que des amis, des colocataires dormant dans le même lit, partageant le même nom. Tout ça était ridicule ! Tout ça était une mauvaise idée. Nous n’avions pas le droit à une seconde chance. La seconde chance, c’était avec Jenna que je la voulais. Dans mon entourage, seule Birdy-Swan savait tout ce que je pouvais ressentir. Elle était la seule de ma famille pour qui je ferais tout. Je lui avais tout raconté, et même si elle n’était pas forcément d’accord, elle me soutenait. « Tu dois arrêter, Liam. Demande le divorce, et vas récupérer ta Jenna’. » Voilà ce qu’elle m’avait dit alors que je lui avais annoncé qu’Emily voulait que l’on sauve notre mariage.

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« Cette fois, ma décision est prise, nous devons divorcer. » J’avais posé les papiers sur la table. Birdy avait raison, je devais arrêter. Arrêter de me voiler la face, et demander le divorce. Pour ce qui est de la partie où je vais récupérer Jennalyn, elle avait raison également. Cela faisait plusieurs mois qu’elle m’avait quitté. Aujourd’hui, elle avait fini ses études, je n’étais plus son professeur, elle n’était plus mon étudiante. Notre amour n’était plus interdit. Et, je voulais le montrer au grand jour, je voulais crier sur tous les toits que je l’aimais. « Non. » Je n’en croyais pas mes oreilles. Nous avions encore essayé et ça se voyait que ça ne fonctionnait pas entre. C’était tellement évident. Nous étions nuls en tant que couple marié. « Pardon ? » Je croyais avoir mal entendu. Peut-être ne disait-elle pas non pour cela ? Elle se leva et avant de quitter la pièce, me lança un « Je ne veux pas divorcer. » Pourtant, le soir-même, j’avais fait chambre à part et quelques jours après, j’avais déménagé de notre maison et emménager dans un appartement. Je mettais de l'ordre dans ma vie. Il était temps, à trente-cinq ans. Temps de suivre ma propre route, mes propres choix.

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